Occitans
1er rang : Olympe de Gouges · Frédéric Mistral · Bernadette Soubirous · Jean Jaurès
2e rang :Michel Galabru · Marie Laforêt · Francis Cabrel · Audrey Tautou
2e rang :Michel Galabru · Marie Laforêt · Francis Cabrel · Audrey Tautou
France[1] | 10 840 000 (2002) Encyclopedia of the Stateless Nations − |
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Italie [2] | 174 476 (2013, basé sur le nombre de locuteurs d'occitan) E. Allansino, C. Ferrier, S. Scaramuzzi, T. Telmon, Le lingue del Piemonte, Regione Piemonte, Quaderni di Ricerca, 113, Turin 2007, p. 71 − |
Monaco[1] | 7 300 (2018, basé sur le nombre de locuteurs)occitan Joshuaproject − |
Espagne[3],[4],[5] | 5 550 (1991, recensement)Occitan Ethnologue: ethnic population − |
Allemagne[6],[7]− | − (−)− |
Argentine[8],[9],[10],[11]− | − (−)− |
Australie − | − (−)− |
Brésil[9]− | − (−)− |
Canada[9]− | − (−)− |
Chili[9]− | − (−)− |
États-Unis[9],[12]− | − (−)− |
Mexique[9]− | − (−)− |
Suisse[6],[13]− | − (−)− |
Uruguay[9]− | − (−)− |
Population totale | 15 000 000 (2010)[14] |
Régions d’origine | Occitanie: région située à cheval sur l'Espagne, la France, l'Italie et Monaco totalisant environ 16 millions d'habitants. |
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Langues | occitan (langue principale jusqu'au début du XXe siècle[15]), basque[16], catalan[17], espagnol[17], français[18],[19], italien[20], ligure[21], piémontais[22] |
Religions |
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Ethnies liées | Basques[26],[27], Catalans[26] |
EthnonymieModifier
Le mot occitan a été formé, vers le XIIIe siècle, à partir de la particule affirmative hoc[37],[38].
À l’époque des croisades, les Provinciales (Provençaux, de la Provincia Romana) sont opposés aux Francigenae[39]. Cette distinction est reprise par Dante Alighieri[40], qui introduit aussi le terme "langue d’oc" pour nommer la langue occitane. Le mot français Provençaux y fait suite[41].
À la même époque un troubadour alpin, Albertet, utilise Catalans par opposition à Français pour désigner les Occitans[42].
Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, Occitans fait son apparition[43],[44], mais le démonyme Gascons semble s’imposer : c'est le cas par exemple chez Pey de Garros[45],[46], Louis de Montgommery[47] ou chez l’abbé de Sauvages[48]. En parallèle apparaît la notion de Midi, et de Méridionaux, moins précise (Basques et Catalans y sont inclus). Les Méridionaux sont la cible, à la fin du XIXe siècle[49] et au début XXe siècle[50], d’attaques racistes de la part d’une partie des intellectuels français. Ces attaques débouchent notamment sur l’affaire du 15e corps, où des Méridionaux accusés à tort d’avoir plié face à l’Allemand sont fusillés pour l’exemple[51].
La renaissance félibréenne remet en avant le mot Provençaux[52], mais au XIXe[53] puis au XXe siècle[54] le mot Occitan devient le plus utilisé [réf. nécessaire] pour désigner l’ensemble des populations parlant l’un des dialectes de la langue d’oc (auvergnat, gascon, languedocien, limousin, provençal, vivaro-alpin).
Le président Pompidou qui parlait auvergnat avec ses électeurs cantaliens a déclaré qu'il était « auvergnat donc occitan. »[55] Jean Ferniot attribue indûment cette phrase à Valéry Giscard d'Estaing[56].
La loi italienne no 482 du 15 décembre 1999 reconnaît parmi les minorités linguistiques historiques « les populations parlant occitan »[57].
Le Statut d'autonomie de la Catalogne, modifié en 2006, reconnaît dans le Val d’Aran « une réalité occitane dotée d'une identité culturelle, historique, géographique et linguistique»[58].
La notion de peuple occitan apparaît, par exemple, sur le site officiel de la ville d’Agen[59].
Individuation et dénomination des OccitansModifier
Différents mots ont été utilisés à travers l’histoire pour désigner les Occitans, notamment par opposition aux Français qui peuplaient l’autre moitié du Royaume de France.À l’époque des croisades, les Provinciales (Provençaux, de la Provincia Romana) sont opposés aux Francigenae[39]. Cette distinction est reprise par Dante Alighieri[40], qui introduit aussi le terme "langue d’oc" pour nommer la langue occitane. Le mot français Provençaux y fait suite[41].
À la même époque un troubadour alpin, Albertet, utilise Catalans par opposition à Français pour désigner les Occitans[42].
Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, Occitans fait son apparition[43],[44], mais le démonyme Gascons semble s’imposer : c'est le cas par exemple chez Pey de Garros[45],[46], Louis de Montgommery[47] ou chez l’abbé de Sauvages[48]. En parallèle apparaît la notion de Midi, et de Méridionaux, moins précise (Basques et Catalans y sont inclus). Les Méridionaux sont la cible, à la fin du XIXe siècle[49] et au début XXe siècle[50], d’attaques racistes de la part d’une partie des intellectuels français. Ces attaques débouchent notamment sur l’affaire du 15e corps, où des Méridionaux accusés à tort d’avoir plié face à l’Allemand sont fusillés pour l’exemple[51].
La renaissance félibréenne remet en avant le mot Provençaux[52], mais au XIXe[53] puis au XXe siècle[54] le mot Occitan devient le plus utilisé [réf. nécessaire] pour désigner l’ensemble des populations parlant l’un des dialectes de la langue d’oc (auvergnat, gascon, languedocien, limousin, provençal, vivaro-alpin).
Le président Pompidou qui parlait auvergnat avec ses électeurs cantaliens a déclaré qu'il était « auvergnat donc occitan. »[55] Jean Ferniot attribue indûment cette phrase à Valéry Giscard d'Estaing[56].
La loi italienne no 482 du 15 décembre 1999 reconnaît parmi les minorités linguistiques historiques « les populations parlant occitan »[57].
Le Statut d'autonomie de la Catalogne, modifié en 2006, reconnaît dans le Val d’Aran « une réalité occitane dotée d'une identité culturelle, historique, géographique et linguistique»[58].
La notion de peuple occitan apparaît, par exemple, sur le site officiel de la ville d’Agen[59].
AnthroponymieModifier
Article détaillé : Patronyme occitan.
Article connexe : Liste des prénoms occitans.
L’anthroponymie occitane suit le modèle général roman : un ou plusieurs prénoms, suivis d’un nom patronymique issu d’un surnom apparu au Moyen Âge lorsque la croissance démographique et l’appauvrissement du nombre de prénoms usités ont nécessité cette précision. La formation insolite de noms gascons a commencé à disparaître au XIe siècle pour suivre le modèle général roman, il en reste quelques traces. Traditionnellement, les noms de famille occitans sont variables en genre et en nombre. Cette variation, visible notamment dans les actes notariés de l’ancien régime français, a été oblitérée par la "traduction" des anthroponymes dans les langues dominantes.
Dans une partie importante des Pyrénées occitanes, le nom de famille a été en concurrence avec le nom de maison[60] : en cas d’héritage féminin, le gendre adoptait le nom de maison de l’héritière. Un exemple célèbre est l’adoption du nom Bernadotte de son épouse par l’ancêtre de Jean-Baptiste Bernadotte, roi de Suède[61].
Les noms de famille occitans sont en général traduits ou adaptés dans les langues dominantes en Occitanie. En Catalogne, la loi de normalisation linguistique a cependant permis le rétablissement des anthroponymes aranais dans leur version occitane.
AnthropologieModifier
Structures familialesModifier
Articles connexes : Système à maison et Famille souche selon Emmanuel Todd.
Les structures familiales occitanes sont d’une autre nature que celles rencontrées dans la partie Nord de la France, comme l’ont exposé Emmanuel Todd et Hervé Le Bras, par exemple dans Le Mystère Français. « En gros, on pouvait autrefois distinguer, dans le Nord, la famille nucléaire [égalitaire] , typique du Bassin parisien, qui est individualiste, avec un noyau simple, autonome : le père, la mère et leurs enfants. Quand ces enfants quittent le foyer, ils fondent à leur tour une entité autonome.
Ce modèle s'oppose à la famille souche et aux systèmes complexes, dominants en Occitanie, où, quand le moment était venu de se marier, un enfant (généralement l'aîné des garçons) restait dans le cadre de la famille initiale, les autres devant s'en aller et se débrouiller par eux-mêmes.
Dans le nord de la France, vous trouviez les vieilles valeurs françaises de liberté [liens familiaux distants entre générations adultes favorisant l'individualisme] et d'égalité [avec des parts d'héritage strictement identiques et uniquement entre frères]. L'industrie s'y est développée, car les individus pouvaient s'affranchir du cercle familial.
Alors que, dans le Sud, dominaient les valeurs d'autorité [liens familiaux forts même entre générations adultes] et d'inégalité [héritage préférentiel pour un fils ou une fille, souvent l'ainé(e)]. Et l'artisanat. Le catholicisme et la famille souche portent des valeurs d'entraide, de coopération, qui représentent aujourd'hui un avantage certain en temps de crise, quand l’État, peu à peu, se désengage. » [62]
Ethnotypes et stéréotypesModifier
Article connexe : Nationalisme_occitan#Les stéréotypes et l'anti-méridionalisme dans la société française.
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Pour de nombreux critiques, un phénomène de folklorisation des méridionaux dans le cinéma français équivaut à un colonialisme intérieur[63],[64]. Les personnes qui sont originaires de cette région, intériorisent et sont même parfois complices de cette vision distanciée d’eux-mêmes mais destinée au reste du pays et du monde[64]. En français le terme péjoratif de hâbleur est synonyme de plusieurs termes désignant des Occitans: Bordelais, Gascon, Marseillais, Méridional[65],[66],[67],[68].
« L’on sait qu’il existe en France une image, d’abord littéraire, du méridional, exubérant et vantard, ridicule ou fanfaron, hâbleur et inconséquent. »
— X. de Planhol, Géographie historique de la France, Paris, Fayard, 1988, 635 p., p. 153-160 in Marcilloux Patrice, « L'anti-Nord ou le péril méridional », Revue du Nord, 2/2005 (n° 360 - 361), p. 647-672, en ligne, DOI : 10.3917/rdn.360.0647
Urbanité et ruralitéModifier
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MariageModifier
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Vieillesse et décèsModifier
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SociabilitéModifier
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Névroses et violencesModifier
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SolidaritéModifier
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Autorité parentale, enfants et place des femmesModifier
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Mobilité et immobilité des populationsModifier
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ÉducationModifier
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ReligionModifier
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Répartition géographiqueModifier
Les mouvements de population des Occitans à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Occitanie ont fait l’objet de nombreuses études. Charles Higounet, dans un article de 1953, s’appuie sur la toponymie, l’anthroponymie et les « provençalismes » (emprunts à l’ancien occitan) pour étudier le repeuplement de la vallée de Garonne au XVe siècle ou la présence continue d’Occitans dans la péninsule ibérique[69].
En Provence, l'INSEE note que 47 % des habitants de la région ne sont pas nés sur son territoire.[71] L'étude ne précise pas l'origine des nouveaux arrivants mais elle peut représenter avant tout les Parisiens, les habitants du Nord de la France, les Africains et les Nord-Européens.
L'étude des toponymes est aussi un bon indicateur des lieux d'implantation des Occitans[73].
Certains historiens et linguistes comme Manuel Alvar ont parlé du rôle des Occitans dans la repopulation de l'Aragon, en particulier des Gascons et des Languedociens. À Jaca, il y avait un quartier occitan (bourg neuf). Les populations occitanes étaient aussi notables à Huesca et à Saragosse. Dans le Système Ibérique une repopulation importante par des Occitans eu lieu dans le bassin de la rivière Jiloca. L’Aragon a reçu une immigration occitane constante, particulièrement à l'époque des guerres de religions en France. De nombreux noms de famille sont d'origine occitane: Guallar (déformation de Guallart), Morlans, Albiac, Cirac, Benaque (espagnolisation de Benac comme beaucoup de noms aragonais qui finissent en "-aque"), Les, Morlana, Samatán, Tolosa,...
Dès le XIe siècle, l’Occitanie est devenu le cœur des chemins de Compostelle permettant d'effectuer l'un des plus grands pèlerinages de la chrétienté médiévale. Les implantations occitanes le long du chemin se sont renforcées notamment à Jaca et à Pampelune.
Les Occitans participèrent aussi considérablement à la repopulation de la Navarre par une immigration continue. Higounet mentionne la tradition de repeuplement de Pampelune par des Rouergats. Un dialecte occitan du sud des Pyrénées est parlé jusqu'au XVIe siècle à Estella-Lizarra tout comme dans des quartiers de Pampelune. Les Occitans y disposant de franchises bourgeoises étaient en conflit avec les habitants indigènes du quartier basque de Navarrería. Ces heurts constituent l'une des origines de la guerre de La Navarreria (es).
Enfin, une région de la Beira Baixa autour de Proença-a-Nova (Portugal) abonde en toponymes qui permettent, ainsi que le parler local de supposer une origine occitane des populations venues créer ces villages pendant la reconquête chrétienne de la région[77].
En OccitanieModifier
L’absence de prise en compte de l’ethnicité dans les statistiques officielles françaises, italiennes et monégasques ne permet pas d’établir avec précision la proportion d’Occitans dans la population de l’Occitanie et hors d'Occitanie de ces pays. En revanche en Espagne, il existe des statistiques ethniques incluant les occitans. Essentiellement situé dans le sud-ouest de l’Europe, en Grande Occitanie (oc) (partie française), le foyer des Occitans inclut aussi des aires adjacentes de l’Italie du nord-ouest, Monaco et une vallée au nord de l’Espagne. Dans l’édition 2002 de son Encyclopédie des Nations sans État, James Minahan estime que les Occitans représentent 74 % des habitants de l'Occitanie, les Français y constituant 14 %, les Nord-africains 10 %, les Espagnols 1 % et les autres origines 4 %[70].En Provence, l'INSEE note que 47 % des habitants de la région ne sont pas nés sur son territoire.[71] L'étude ne précise pas l'origine des nouveaux arrivants mais elle peut représenter avant tout les Parisiens, les habitants du Nord de la France, les Africains et les Nord-Européens.
Diaspora occitaneModifier
Article connexe : Répartition_géographique_de_l'occitan#L'occitan_dans_le_monde.
La présence d'Occitans devient visible à l’apparition des surnoms qui deviendront noms de famille, lorsqu’ils représentent le lieu d’origine. Il est important de souligner que les historiens français et espagnols ont souvent réduit au nom des États contemporains la « nationalité » des immigrants. Une étude plus poussée des noms de personnes permet cependant de démontrer que la quasi-totalité des « Français » immigrés en Espagne et dans les Pays Catalans tout au long de l’histoire provenaient du Sud de la Loire[72]. L'étude des toponymes est aussi un bon indicateur des lieux d'implantation des Occitans[73].
Annexions par le Royaume de FranceModifier
Sur décision du roi Louis XI, le Languedoc a été contraint de fournir des colons pour repeupler Arras, capitale du comté d’Artois fidèle à l’État bourguignon et annexé en 1477[74].ReconquistaModifier
La présence occitane est attestée en Aragon[75], en Navarre, en Castille, dans les Asturies[76] et jusqu’en Extrémadure léonaise avec de nombreux noms d’origine occitane à Salamanque, par exemple. Ces mouvements sont parfois liés aux expéditions de croisade de la Reconquista. Higounet[69] mentionne celle menée par Gaston de Béarn en 1118, celui-ci se voit attribuer des fiefs.Certains historiens et linguistes comme Manuel Alvar ont parlé du rôle des Occitans dans la repopulation de l'Aragon, en particulier des Gascons et des Languedociens. À Jaca, il y avait un quartier occitan (bourg neuf). Les populations occitanes étaient aussi notables à Huesca et à Saragosse. Dans le Système Ibérique une repopulation importante par des Occitans eu lieu dans le bassin de la rivière Jiloca. L’Aragon a reçu une immigration occitane constante, particulièrement à l'époque des guerres de religions en France. De nombreux noms de famille sont d'origine occitane: Guallar (déformation de Guallart), Morlans, Albiac, Cirac, Benaque (espagnolisation de Benac comme beaucoup de noms aragonais qui finissent en "-aque"), Les, Morlana, Samatán, Tolosa,...
Dès le XIe siècle, l’Occitanie est devenu le cœur des chemins de Compostelle permettant d'effectuer l'un des plus grands pèlerinages de la chrétienté médiévale. Les implantations occitanes le long du chemin se sont renforcées notamment à Jaca et à Pampelune.
Les Occitans participèrent aussi considérablement à la repopulation de la Navarre par une immigration continue. Higounet mentionne la tradition de repeuplement de Pampelune par des Rouergats. Un dialecte occitan du sud des Pyrénées est parlé jusqu'au XVIe siècle à Estella-Lizarra tout comme dans des quartiers de Pampelune. Les Occitans y disposant de franchises bourgeoises étaient en conflit avec les habitants indigènes du quartier basque de Navarrería. Ces heurts constituent l'une des origines de la guerre de La Navarreria (es).
Enfin, une région de la Beira Baixa autour de Proença-a-Nova (Portugal) abonde en toponymes qui permettent, ainsi que le parler local de supposer une origine occitane des populations venues créer ces villages pendant la reconquête chrétienne de la région[77].
Croisades levantinesModifier
En 1102, Raymond IV de Toulouse fonda, lors des croisades, le comté de Tripoli au nord de Jérusalem. Ce n'était pas une colonie au sens moderne du terme, mais les historiens s'accordent pour reconnaître que les élites et les troupes étaient d'origine occitane[78].Liens étroits avec les Pays CatalansModifier
Sur la façade méditerranéenne, les relations sont anciennes en raison des suzerainetés croisées (résultant d’alliances matrimoniales : comtes de Barcelone suzerains de Provence et Gévaudan, rois de Majorque seigneurs de Montpellier, intérêts des souverains de Foix et de Béarn en Catalogne, en Aragon et en Andorre), mais aussi du commerce maritime[79] et d’événements politiques :- Le retrait de la couronne d’Aragon d’Occitanie à la suite de la bataille de Muret et l’installation de l’inquisition contre les derniers cathares ont entraîné un mouvement d’exil ;
- la conquête des Baléares s’est accompagnée d’un peuplement des îles avec des Catalans et des Occitans ;
- la conquête du Royaume de Valence s’est également traduite par une colonisation de peuplement en partie d’origine occitane ;
L'Aquitaine anglaiseModifier
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Article connexe : Histoire_de_l'Occitanie#La_guerre_de_Cent_Ans.
Les relations commerciales dans les territoires de la couronne anglo-normande ont favorisé au Moyen Âge les mouvements entre la partie occidentale de l’Occitanie et les Îles Britanniques.
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